Merci pour votre présence ici et votre nouvelle approche de la vente d'armements.
Dans ce domaine, un marché n'est pas gagné tant qu'il n'a pas été signé : or on a trop vu dans le passé des présidents ou des ministres annoncer la conclusion de contrats de façon prématurée. En tout cas, la vente d'armements ne se fait pas sur la place publique. L'approche que vous avez eue avec les Émirats arabes unis, consistant à dire qu'on a autre chose à faire avec les États que de traiter de ce type de ventes, est bonne. Il ne faut avoir ni naïveté ni cynisme.
Cela étant, on sait bien que la qualité des matériels n'est pas le seul critère pris en compte : nos exportations peuvent-elles être assorties de prêts financiers d'État à État comme aux États-Unis avec les foreign military sales ou les foreign military financing ?