Même avis, mais j'en profite pour répondre autant que je le peux.
Le Gouvernement est formé depuis quelques semaines. Vous aimeriez, comme tout le monde probablement monsieur Mariton, qu'une politique du coût du travail soit présentée devant l'Assemblée nationale et le Sénat. Tel n'est pas l'objet de ce projet de loi de finances rectificative.
Nous aurons nécessairement ce débat à un moment ou un autre de cette législature. Comme vous, je pense que le plus tôt serait certainement le mieux, encore qu'il ne faudrait pas que cela compromît la qualité et le sérieux des propositions qui seraient faites.
Je ne crois donc pas que nous puissions, ni le rapporteur général ni moi-même, donner des réponses de nature à vous satisfaire sur le fond ou à étancher votre curiosité. Je comprends l'agacement que cela peut provoquer. J'espère cependant qu'il n'est que temporaire, et je vous donne rendez-vous dans cette enceinte, quand le Gouvernement aura des propositions à faire. Naturellement, la représentation nationale en sera saisie en priorité.