Permettez-moi de revenir sur les indications géographiques. Le 8 octobre s'est tenue à Laguiole, avec la participation de Mme Sylvia Pinel, ministre de l'artisanat, une table ronde sur la problématique des marques. Vous savez que la commune de Laguiole ne peut plus utiliser son nom, qu'un homme d'affaires s'est approprié à des fins commerciales pour vendre des produits qui n'ont rien à voir avec le savoir-faire local, puisqu'ils sont fabriqués en Asie. Le problème est que le nom de Laguiole est porteur de valeurs en termes d'environnement et de qualité. Vous réfléchissez actuellement avec la DGCCRF aux conditions dans lesquelles les indications géographiques pourraient être étendues aux produits manufacturés. Le projet de loi sur la consommation traitera-t-il de ce sujet ?
Vous avez également souhaité que les régions participent au débat comme à l'accompagnement des producteurs. Comment entendez-vous les y associer ?