L'amendement AS 40 se justifie pleinement. L'exposé des motifs de l'article indique qu'une partie de la consommation d'alcool a pu se reporter sur la bière du fait de son prix relatif ; or la consommation de celle-ci diminue d'année en année. De plus, taxer l'alcool et le tabac constitue une mesure de facilité : nous demandons plutôt une véritable loi de santé publique dans ce domaine. Nous avions d'ailleurs déjà abordé la question de la bière au sein de cette commission dans le cadre d'un rapport rédigé par notre ancienne collègue Hélène Mignon en 1998 : il avait démontré que l'alcoolisme du samedi soir n'était pas dû à cette boisson mais à un phénomène de polytoxicomanie, associant alcool et produits illicites. Il faut en finir avec cette politique à l'aveugle consistant à taxer à tour de bras !