Il s'agit d'un débat de valeurs. Ce sont des amendements comme celui-là, c'est le courage avec lequel le Gouvernement refuse la publicité sur les médicaments, qui me rendent fier d'appartenir à la majorité – et je pèse mes mots.
L'industrie pharmaceutique est financée par la solidarité nationale ; il est inacceptable et dangereux que celle-ci soit peu à peu remplacée par la marchandisation du médicament. En outre, en luttant contre ce phénomène, la loi et le présent amendement préservent aussi notre économie.
Du point de vue sanitaire, enfin, il faut développer la prévention pour lutter contre l'inflation de la consommation médicamenteuse. Pour cette raison, l'on pourrait envisager d'affecter les recettes dégagées au financement d'outils de prévention.