Je tiens à exprimer mon indignation. Arnaud Robinet a employé le terme de « haine » à propos de la présidente ; c'est tout à fait inadmissible. Nous sommes ici pour tenter de trouver des solutions aux problèmes qui se posent à nous.
S'agissant des laboratoires pharmaceutiques, l'opposition devrait se montrer plus modeste compte tenu des scandales qui ont émaillé ces dernières années.
Catherine Lemorton et Gérard Bapt ont fait un travail remarquable, qui a permis de dénoncer enfin une situation scandaleuse qui mettait la population en danger. Je soutiens donc l'amendement.
Certains pleurent sur les laboratoires pharmaceutiques alors que, globalement, ils se portent bien – et tant mieux ! Mais puisqu'ils doivent beaucoup à la protection sociale, il est logique qu'ils contribuent en retour à la financer. Leur bonne santé ne les empêche d'ailleurs pas de licencier des centaines de salariés, comme le montre l'exemple de Sanofi.
Nous devrions par ailleurs réfléchir à un pôle public du médicament, car celui-ci ne peut être traité comme n'importe quel produit mis sur le marché : la commercialisation d'un produit d'intérêt général doit être mieux maîtrisée par les pouvoirs publics – ce qui n'empêche pas de travailler avec des laboratoires privés.