Le financement des associations de patients s'apparente à une étatisation dès lors que le produit de la taxe pourra être mis à disposition, par exemple, par les agences régionales de santé.
On accuse l'ancienne majorité d'avoir succombé au lobbying de l'industrie pharmaceutique. Madame la présidente sait pourtant très bien qu'aucun des 47 médicaments qui, en 2011, ont reçu une autorisation de mise sur le marché européenne n'ont été fabriqués en France.
En outre, plus de 40 000 salariés travaillent dans le secteur de la pharmacie. Avec 60 % d'exportations, notre balance commerciale est excédentaire et nous risquons de la fiche en l'air !
J'encourage quant à moi notre Commission, sa présidente et le rapporteur à faire en sorte que le Comité stratégique des industries de santé se réunisse auprès du Premier ministre ou du Président de la République afin de conclure un pacte industriel permettant de sauvegarder nos emplois. Une étude récente montre qu'en 2020, 11 000 postes auront disparu dans l'industrie pharmaceutique. Sanofi ou les Laboratoires Servier disposent d'autres siègent dans d'autres pays ! Nous ne sommes pas un petit village gaulois qui doit rester à l'écart. Je souhaite donc que le comité se remette rapidement au travail.