En 2011, les industriels de santé ont déclaré avoir versé 100,8 millions d'euros aux associations de patients, ce qui témoigne des marges de manoeuvre dont elles disposent. Le système actuellement en vigueur constitue une véritable aberration démocratique : il s'agit non de générosité mais d'une volonté de contrôler les associations de patients. Il est urgent de sécuriser le mode de financement de ces dernières afin de leur garantir une véritable indépendance et de favoriser le développement d'une vraie démocratie sanitaire. Nous devons soutenir l'amendement de Christian Paul et en être fiers.