Les décisions gouvernementales s'inscrivent dans la droite ligne du pacte budgétaire européen. Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance est un véritable pacte d'austérité budgétaire dont le président Hollande accepte de fait l'héritage, en s'engageant à enclencher sa procédure de ratification, alors qu'il demeure inchangé par rapport à la version du couple Merkozy !
Au lendemain de ce Conseil européen, l'adjonction d'un plan de relance de 120 milliards d'euros a fait couler beaucoup d'encre. Mais s'il faut en croire, par exemple, les économistes de Natixis, le pacte de croissance mobilisera en vérité bien moins d'argent.
Déduction faite en effet, des 55 milliards d'euros de fonds structurels déjà existants qui seront redéployés, il reste en réalité 10 milliards d'euros de recapitalisation de la Banque Européenne d'Investissement et 5 milliards d'euros pour de grands projets dont on ignore tout.