En tant que membre du Comité de suivi, je peux témoigner du rythme et de la qualité des travaux présidés par M. Yves Durand. C'est nécessaire car il est malaisé de suivre l'application d'un texte aussi large tout en restant toujours concrets et proches du terrain. J'ai le sentiment que nous sommes parfois face à trois mondes s'ignorent, celui des penseurs, celui des services centraux du ministère et celui des établissements d'enseignement. Ce sont ces établissements de terrain que les membres de la commission connaissent le mieux. Il serait intéressant qu'ils fassent part au Comité de suivi des attentes exprimées par les établissements de leur circonscription.
Les ESPE rencontrent en effet des difficultés à trouver leur place dans l'université, à obtenir des budgets, à recruter des formateurs, à organiser des stages. La formation continue, qui est fondamentale pour faire face aux besoins, est elle-même encore peu développée. Tous ces chantiers devant nous nous encouragent à demeurer vigilants et à redoubler d'énergie pour faire de notre Comité un acteur important de la réforme de l'école.