Je me félicite des travaux menés par le Comité de suivi de la loi pour la refondation de l'école. Parmi les points de vigilance cités par M. Yves Durand, je regrette toutefois que la question des rythmes scolaires n'ait pas été évoquée. Sur ce thème, de manière elliptique et presque pudique, M. Yves Durand s'est contenté de signaler quelques difficultés lors de la mise en place sans que cette réforme n'ait cependant été à ses yeux remise en cause. Les échos venant des territoires et des élus locaux sont pourtant très différents. Cette réforme a été imposée aux parents, aux élus locaux et aux enseignants qui n'en voulaient absolument pas. Et on cherche maintenant à nous imposer aux forceps « le projet éducatif territorial » qui conduit à mettre les activités périscolaires sous la férule de l'Inspection académique, en contradiction flagrante avec le principe de libre administration des collectivités territoriales.
Le président du Comité de suivi serait-il d'accord pour que cette réforme fasse l'objet d'un bilan objectif et apaisé ? À plusieurs reprises, et encore hier après-midi lors de la séance des questions au Gouvernement, Mme la ministre de l'Éducation nationale a été interrogée sur ce point et elle n'a pas voulu répondre, se contentant de stigmatiser ceux qui ne sont pas d'accord avec les nouveaux rythmes scolaires.