En écoutant nos débats, je me disais avec une certaine nostalgie que les Écoles normales d'antan constituaient un véritable modèle ! J'ai déjà eu l'occasion d'interroger M. Benoît Hamon, lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale, sur les nouvelles ESPE intégrées aux universités, en relevant la réticence manifestée par certaines universités à les accueillir, en regrettant l'absence de certains enseignements comme la philosophie et en m'inquiétant du caractère très chargé de l'année de stage.
Concernant la lutte contre le harcèlement scolaire évoqué tout à l'heure, qui toucherait près de 9 % des élèves en particulier dans les collèges, le Gouvernement a annoncé qu'il allait revoir la formation des enseignants. Ne faut-il pas étendre cette innovation à l'ensemble des membres des équipes éducatives, en particulier les conseillers d'éducation ?
Je voudrais aussi évoquer les projets de fermeture de plusieurs collèges en Moselle et demander si une procédure de concertation avec les principaux intéressés va être menée pour que les décisions soient prises en toute connaissance de cause.
Enfin, je voudrais à mon tour évoquer la recommandation récente de la Cour des comptes de mieux former les enseignants à l'accompagnement individualisé des élèves, démarche indispensable dans les classes où une forte hétérogénéité des élèves empêche de dispenser un enseignement exclusivement collectif et magistral. Le Comité de suivi partage-t-il cette analyse ?