Je voudrais revenir sur deux points qui avaient donné lieu à un débat important dans l'hémicycle : l'organisation du conseil supérieur des programmes et la formation des enseignants.
Le conseil supérieur des programmes, tout d'abord, comme l'a souligné notre collègue Mme Annie Genevard, se trouve souvent dépossédé de son travail au cours des étapes qui suivent sa consultation. Or, la question des programmes est centrale. Nous avons hélas l'impression que la création de ce conseil n'a pas permis la définition d'objectifs et de responsables clairs et a échoué à encourager la mise en place d'un dispositif d'évaluation efficace.
Je souhaiterais donc aller plus loin sur cette question et évoquer également son articulation avec les travaux de l'inspection générale de l'éducation nationale. Théoriquement, celle-ci est bien sûr placée sous l'autorité du ministre, mais j'ai l'impression qu'elle fonctionne parfois un peu en roue libre.
La formation des enseignants, ensuite, repose sur une alternance entre une formation théorique et une formation plus pratique, dont la qualité dans les nouveaux ESPE a été contestée notamment par M. Daniel Filâtre, recteur de l'académie de Grenoble, en septembre dernier.