Intervention de Jean-Yves Caullet

Réunion du 28 novembre 2012 à 16h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

Devant la lourdeur et la complexité des négociations multilatérales, on ne peut que se demander si l'enjeu climatique est suffisamment intégré dans notre diplomatie. Dans les relations internationales, il faut bien savoir, à un moment donné, qui est « pour » et qui est « contre ». On ne peut pas être « avec » certains et « contre » d'autres et changer constamment de partenaires selon les sujets. A l'instar de la défense des droits de l'Homme, dont la prégnance s'est progressivement affirmée dans notre diplomatie, avez-vous le sentiment que l'enjeu climatique a trouvé sa place, pleine et entière, au sein de nos orientations diplomatiques ? La présence du ministre des Affaires étrangères à vos côtés lors des prochaines négociations m'incline à répondre par l'affirmative.

Par ailleurs, le récent rapport de la Banque mondiale nous confronte à une responsabilité directe en tant qu'élus : nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Une croissance des températures moyennes de 4°C au moins sera à l'origine, dans un siècle, de grands troubles ; de possibles affrontements à venir dépendent de nos décisions d'aujourd'hui. Comment pouvons-nous mieux faire partager à nos concitoyens ces enjeux et cette responsabilité à long terme, qui doit dépasser les clivages entre les partis politiques et en leur sein ?

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