La grande bataille du changement climatique ne pourra être gagnée que si chacun joue le jeu (Approbations sur divers bancs). Cette lutte est une lutte de tous les instants et de tous les pays. Pourtant, certains pays industrialisés comme l'Inde, la Chine, les États-Unis ou le Canada ne souhaitent pas s'engager dans des politiques volontaristes dans ce domaine. D'un autre côté, les pays faiblement développés sont confrontés à de lourds problèmes financiers et n'ont, eux, pas les moyens d'engager de telles politiques.
La situation est donc grave. J'en veux pour preuve l'exemple de la Casamance, où j'étais récemment en déplacement : l'Océan gagne continûment sur les terres et son avancée est visible à l'oeil nu, d'une année sur l'autre. Je voudrais également évoquer la lutte contre la pêche intensive. Les droits de pêche alloués aux Coréens dans ce pays se traduisent par un véritable pillage des fonds marins.
Je crains donc que l'effort des Européens, si louable soit-il, ne suffise pas à inverser la tendance. Une prise de conscience internationale et les efforts de tous sont absolument nécessaires pour que des actions déterminées et vigoureuses puissent être conduites.