La semaine dernière, des dirigeants du groupe nous ont laissé entendre qu'Alstom Transport serait conforté par l'opération en cours, compte tenu du rachat de l'activité de signalisation de GE, de la suppression de la dette, des moyens accrus pour affronter la concurrence et des effets sur le carnet de commandes. Les dirigeants avaient aussi salué la qualité des salariés et des savoir-faire.
Sur quoi fondez-vous votre pessimisme, notamment quant à un affaiblissement d'Alstom Transport face à la concurrence ? Vous avez souligné l'absence de commandes récentes sur le marché intérieur, le risque de licenciements en cascade, le manque de dialogue social et même le risque d'OPA. Qu'est-ce qui vous conduit à envisager une telle extrémité ? Les nouveaux produits du groupe ne seront-ils pas compétitifs ?