Nous sommes opposés à cet amendement. Nous avons bien noté la volonté d'un certain nombre de collègues d'aller vers la dépénalisation du cannabis récréatif – pour reprendre le mot employé à l'instant par M. Roumegas. Tous les moyens sont bons pour approcher ce but, y compris celui consistant à prétendre que les cannabinoïdes auraient les mêmes effets antalgiques que d'autres produits disponibles dans la pharmacopée et qui ne pourraient satisfaire à ce besoin thérapeutique. Il y a là, évidemment, une grossière manipulation de l'opinion publique. Nous nous opposons par conséquent à cette banalisation et soulignons à nouveau les risques qu'elle fait courir pour la santé publique en matière de désinsertion sociale, mais aussi les risques cancéreux et psychiatriques.