Monsieur le ministre, s'il existe une convergence entre le Conseil et la France sur la trajectoire budgétaire nominale, il existe, me semble-t-il, une divergence sur les efforts structurels à réaliser pour atteindre ces objectifs. Il est en effet précisé, dans la recommandation du Conseil, que ces derniers nécessiteraient des mesures supplémentaires de 0,2 % du PIB en 2015, de 1,2 % du PIB en 2016 et de 1,3 % du PIB en 2017. La France, quant à elle, estime qu'il convient de ne pas casser la reprise qui s'annonce par des mesures trop récessives. Entend-elle maintenir cette position, que je partage, et les discussions vont-elles se poursuivre ?