Monsieur le ministre, pour respecter la réduction du déficit structurel de 0,5 % par an exigée par la Commission européenne, 30 milliards d'euros d'économies structurelles devront être réalisées, en sus des 50 milliards déjà programmés, d'ici à 2017. Or, M. Macron a critiqué, dès le 2 mars, l'effort demandé, en le jugeant procyclique et en estimant qu'il détruirait la croissance et le retour au plein-emploi. Il semble donc que tous les membres du Gouvernement ne partagent pas la même vision des efforts demandés. Qu'en pensez-vous ?
Par ailleurs, la Cour des comptes a reproché à la France son manque d'anticipation, malgré de nombreuses mises en garde, de la hausse du déficit public et juge irréaliste la diminution de celui-ci en 2015. Quelles garanties pouvez-vous nous apporter en la matière ?