Vous avez exprimé votre ambition et votre responsabilité pour La Poste, qui est la transformation radicale de l'entreprise, et votre devoir de trouver de nouveaux relais d'activité. Je me fais l'écho de tensions et de difficultés du personnel, dans le Finistère, qui a du mal à s'adapter devant ce « rouleau compresseur » qui avance inexorablement, sans que les employés ne se soient approprié ce bouleversement, pourtant nécessaire.
Votre souci du dialogue a été entendu, et les accords syndicaux qui ont été signés l'illustrent. Mais les échos sur le terrain sont ceux d'horaires qui diminuent, la fin des heures supplémentaires, notamment pour la distribution de plis électoraux, les tournées qui se rallongent ou les bureaux qui ferment. En parallèle, de nouvelles missions peuvent les troubler, comme en matière de transition énergétique, le conseil sur le prêt à taux zéro ou la signature de contrats avec des compagnies privées, qui entraînent la remise de catalogues ou de bons de commande en main propre par le facteur. Comment gérez-vous ces évolutions de métier en matière de formation et de management ?