Je suis ravi que M. Stéphane Volant ait rebondi sur la question de la propreté. Celle-ci fait actuellement débat entre les maires franciliens et l'État. M. Blazy a eu raison de remarquer que les délaissés de voiries autoroutières ne concernaient pas que les abords de l'autoroute A1. Je tiens d'autant plus à en parler que, malgré la baisse des crédits, les collectivités font de leur côté des efforts de propreté colossaux dans leurs villes et dans leurs quartiers pour le mieux-vivre des habitants.
Par ailleurs, nous avons parlé avec M. Guillaume Pepy de deux problèmes de propreté qui se posent dans les transports. D'abord, le manque d'entretien et les odeurs dans nos gares centrales : attendre le RER D sur un quai de la gare de Lyon est devenu insupportable, alors même que c'est un secteur de tourisme potentiel ; ensuite, le manque d'entretien des talus : dans de nombreux secteurs, le RER traverse des quartiers populaires où les talus ne sont entretenus qu'une fois par an. Or on est à la porte de la ville, et cela nuit à l'image des collectivités.
Enfin, je remarque moi aussi que, paradoxalement, nous avons très peu abordé les questions d'environnement. Je suis moi-même conseiller régional d'Île-de-France et je me souviens avoir assisté à de très longs débats sur la qualité de l'air : eh bien, les métros sont parmi les secteurs de Paris les plus pollués par les particules fines, alors même que l'on incite les citoyens à délaisser leur voiture pour prendre les transports publics. À l'occasion de cette Exposition universelle, nous pourrions, par exemple, nous préoccuper de la modernisation de nos équipements – sujet rarement évoqué.