Sur l'armée de Bachar al-Assad, car ils ne sont pratiquement pas en contact avec Daech.
Monsieur Lamblin, les renseignements que nous collectons proviennent de multiples sources : des satellites, des survols aériens, de la frégate de défense anti-aérienne Chevalier Paul, de l'un nos sous-marins nucléaires d'attaque, des équipes insérées parmi les Peshmergas et les forces de sécurité irakiennes, qui permettent de recueillir des renseignements au sol mais de manière plus limitée, car nous n'avons voulu déployer que peu d'effectifs sur le terrain. Nous sommes les deuxièmes derrière les États-Unis pour la fourniture de renseignements.
Pour répondre à Nicolas Bays, je dirai que les 1 500 postes préservés pour cette année ne sont pas encore tous identifiés. Le plan de suppression est en cours de révision. Je serai amené à vous donner des précisions à l'occasion des travaux d'actualisation de la LPM.
Je suis d'accord avec vous sur le rythme d'emploi de nos forces. C'est sur le long terme que nous pourrons bénéficier de 7 500 postes supplémentaires, compte tenu du temps que prendra la réorganisation. Dans le court terme, l'opération Sentinelle impose une pression significative sur les militaires revenus d'opérations extérieures. Il importe que les moyens d'accompagnement en termes de logistique et d'hébergement soient renforcés. En Île-de-France, nous ne disposons que de très peu d'hébergements militaires, mis à part la base de Satory. Cela dit, leurs conditions de vie ne pourront approcher celles de gendarmes qui ont des traditions d'hébergement différentes.
S'agissant de notre contribution à la FINUL, nous ne prévoyons pas de changement. Je vous précise qu'il s'agit de forces en opération et non de forces prépositionnées comme à Djibouti ou Dakar. Nos effectifs se montent à 850 soldats, comme vous le savez puisque vous y avez servi récemment en tant que réserviste.