Nous ne bougerons pas. Nous maintiendrons les effectifs à leur niveau actuel, conformément à la décision du Président de la République.
En outre, nous ne disposons pas de capacités financières suffisantes pour consentir un effort supplémentaire en faveur des forces armées libanaises. Du reste, elles devront se former à l'utilisation du large apport d'équipements dont elles bénéficient.
Les moyens supplémentaires doivent aller à l'Afrique, en particulier pour aider les Nigériens à assurer leur propre sécurité face à Boko Haram.
Enfin, la réserve nécessite d'entamer un important travail de réflexion dont l'actualisation de la LPM marquera le début. La constitution d'une véritable réserve en France nécessite une mutation culturelle, processus qui réclamera du temps. Il faut bien garder à l'esprit que les menaces terroristes ne sont pas près de cesser. Cette nouvelle donne induit une vigilance extrême de notre part. Je pense que vous aurez bien compris mon message, mesdames, messieurs les députés.