En l'occurrence, le 20 octobre, un dimanche soir, un OPJ s'est présenté chez moi pour me signifier l'interdiction de manifester le lendemain, le 21 octobre. Nous disposions ainsi une base juridique pour pouvoir contester. Le 31 octobre, le tribunal administratif a reconnu notre droit de manifester, même de manière statique. Il a donc écarté les arguments du préfet selon lequel « l'occupation du domaine public routier n'est autorisée que si elle a fait l'objet d'une autorisation de voirie. Ainsi, nous avons pu nous réinstaller librement sur la place de la République, non sans avoir déclaré préalablement les modalités, le périmètre et la durée de l'installation.
Enfin, nous n'avons jamais rencontré de problème particulier à l'occasion des manifestations de rue. Celles-ci ne se terminent jamais par des barricades. Il faut préciser que le public du DAL est majoritairement composé de femmes et de mères de familles, qui sont très préoccupées par les problèmes de logement. Il n'y a jamais eu de débordement.
Un jour, des éléments radicaux s'étaient joints à une manifestation. Elles ont fait elles-mêmes leur service d'ordre et les ont fait partir.