Les petits commerces de proximité disparaissent en raison de l’excès de charges ; les services publics ferment et l’accès à la santé est remis en cause. À cela s’ajoute la fuite des professionnels du droit organisée par votre gouvernement, sans parler du malaise des agriculteurs et de celui des chasseurs que vous pointez du doigt une nouvelle fois à travers votre projet de loi relatif à la biodiversité ! Comment les entreprises peuvent-elles se maintenir en milieu rural, à fortiori s’y implanter, alors qu’elles n’y sont pas connectées au monde en raison du mauvais fonctionnement du numérique, qu’il s’agisse de l’Internet ou de la téléphonie mobile ? Comment ne pas s’inquiéter de l’augmentation des violences et des cambriolages qui frappent nos villages ? Un Français sur sept subit cette fracture territoriale.
Ne laissez pas tomber nos campagnes, monsieur le Premier ministre !