Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 25 mars 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique économique

Manuel Valls, Premier ministre :

Je réponds d’autant plus volontiers à votre question, monsieur le président Lequiller, que vous suivez depuis longtemps les questions européennes. Il se trouve que je me suis exprimé publiquement à ce sujet, non seulement lors de la conférence de presse que j’ai tenue avec Jean-Claude Juncker, mais également lors de l’intervention que j’ai prononcée devant le collège des commissaires de l’Union européenne, comme le font régulièrement les chefs de gouvernement. À ces occasions, j’ai détaillé, à la fois l’action du Gouvernement, les réformes que nous avons déjà entreprises depuis trois ans et celles que nous allons continuer à engager.

Après le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, qui a été défendu avec talent par Emmanuel Macron, et qui n’est pas encore définitivement adopté, j’ai d’ores et déjà annoncé d’autres rendez-vous, en particulier aux partenaires sociaux. Je pense notamment au projet de loi que vous présentera François Rebsamen, et qui, au-delà de la question des intermittents du spectacle ou de la fusion entre la prime pour l’emploi et le RSA-activité, portera sur l’ensemble des règles du dialogue social, afin d’aboutir, là aussi, à de la simplification.

J’ai eu aussi l’occasion de faire un certain nombre d’annonces sur le dialogue entre les partenaires sociaux ou sur la question de l’embauche, essentielle pour les petites et moyennes entreprises. Un rendez-vous est prévu au mois de juin.

La croissance revient. Elle est peut-être moins vigoureuse que dans un certain nombre de pays en Europe, mais elle est là, comme le prouvent plusieurs indicateurs relatifs à la confiance des ménages et des entreprises, publiés ce matin même.

Au cours des prochaines semaines, nous devrions faire de nouvelles propositions pour favoriser à la fois l’investissement privé et l’investissement public. Il s’agit d’actionner tous les leviers pour soutenir ce début de croissance qui, à la longue, peut créer de l’emploi, à condition de poursuivre, comme nous comptons le faire, notre politique de soutien à la croissance, à la compétitivité et à la création de richesses – Emmanuel Macron vient de le rappeler.

S’agissant des déficits, le Président de la République, Michel Sapin, Christian Eckert et moi-même avons annoncé les propositions que nous allons faire…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion