Madame la députée, je partage totalement votre point de vue et votre diagnostic sur le fait que l’exposition à la télévision, et à la radio, est très utile pour faire émerger et découvrir de nouveaux talents. Je sais à quel point la diffusion de musique à des heures de grande écoute a un rôle prescripteur pour beaucoup de spectateurs.
Certains programmes permettent de diffuser de la musique, comme Alcaline, une pastille quotidienne, ou Prodiges, une émission qui met en avant les talents des Français, valorisant ainsi la pratique artistique, et notamment musicale. Certains événements ont remporté beaucoup de succès, comme Les Victoires de la musique classique, qu’il n’était pas forcément évident de programmer en prime time, à une heure de grande écoute, et dont l’audience a atteint pratiquement celle des Victoires de la musique. Cette émission a permis de mettre en avant de jeunes talents et de montrer comment la scène musicale classique se renouvelait. Un public qui n’en a pas nécessairement l’habitude a ainsi pu apprécier des esthétiques qui lui étaient étrangères.
Je suis d’accord avec vous, c’est bien l’audiovisuel public qui doit promouvoir l’émergence des talents et des esthétiques exigeantes. Je veillerai à ce que, dans le prochain contrat d’objectifs et de moyens, une place importante soit réservée à la musique et aux autres arts du spectacle vivant, mais pas en toute fin de soirée, à des heures où plus personne ne se trouve devant son poste. C’est une préoccupation que je partage avec vous et que je relaierai.