Monsieur Philippe Yvin, deux de mes questions sur les terres sulfatées restent sans réponse. D'un côté, 45 % des terres extraites sont concernées, de l'autre, des carrières ne sont toujours pas comblées et pourraient l'être par ces matériaux. Actuellement, la législation ne le permet pas, elle doit donc évoluer. Par ailleurs, et je suppose que vous avez cela en tête, la région parisienne recèle un fort potentiel géothermique. Le chantier du Grand Paris sera assurément l'occasion, en conformité avec les dispositions de loi relative à la transition énergétique, de créer un réseau d'exploitation de cette ressource.
Monsieur Erwan Le Meur, vous aurez alors à traiter les bentonites qui sont fortement polluées, au même titre que les terres sulfurées. Enfin, une société est aujourd'hui en mesure de pouvoir sécher les terres humides sur place, à la sortie du tunnelier : il y a là un gain de volume et de transport important. L'opération pourrait être rendue difficile dans Paris intra muros mais mérite de retenir toute notre attention.