J'aimerais tout d'abord avoir des précisions sur les relations entre l'ADEME et Bpifrance car il me semble nécessaire de clarifier leurs rôles respectifs. De nombreux parlementaires, dont Arnaud Leroy, avaient d'ailleurs soulevé cette question au moment de l'examen de la loi relative à la création de Bpifrance.
À votre sens, comment peut-on articuler pôles de compétitivité, politiques de filière, plans industriels ? Comment assurer une cohérence entre ces structures et les différents acteurs de l'innovation ? N'y a-t-il pas des redondances ? Ne peut-on craindre un saupoudrage à force de disperser les énergies ?
Bpifrance a fait évoluer son référentiel pour l'innovation en établissant une note d'intensité de l'innovation entre 0 et 4 et en mettant en point six critères différents : produits et services, procédé et organisation, marketing et commerce, technologie, innovation sociale. Comment pouvez-vous distinguer les innovations de rupture, que notre pays a tendance à valoriser, des innovations incrémentales ?
Enfin, nous avons bien compris que le programme 192 constituait un grand sujet de préoccupation. Le Président de la commission des finances, Gilles Carrez s'est exprimé à ce sujet la semaine dernière. Sachez que nous avons pleinement conscience de ce problème.