La commission des Finances s'interroge sur l'éventualité d'une recapitalisation d'Areva par l'État. Le montant nécessaire reste, à ce stade, délicat à chiffrer car le Gouvernement souhaite que les recettes des cessions des participations de l'entreprise soient affectées en priorité au désendettement. Mais si le manque à combler atteint 4 milliards d'euros, nous sommes en droit de nous inquiéter.
Comment l'État qui détient – directement ou non – 86 % du capital de cette entreprise largement publique a-t-il exercé sa mission de contrôle ? Jusqu'à quel point ses représentants étaient-ils informés de la situation et quelle est leur part de responsabilité dans ce qui s'est passé ?