Monsieur Knoche, vous avez évoqué le coût de l'EPR – que j'avais situé à peu près au même niveau dans un rapport précédent. Compte tenu du marché, combien de réacteurs faudra-t-il construire pour que la courbe d'expérience permette d'amortir les coûts ?
Dans le domaine du nucléaire, la France possède deux fleurons – EDF et Areva –, et cette configuration a toujours été jugée préférable dans la mesure où EDF est également producteur d'électricité, en concurrence avec certains clients. Cette politique m'apparaît sensée, que pouvez-vous dire de son maintien ?
J'avais commis un rapport sur la déconfiture d'UraMin ; les approvisionnements en uranium sont-ils aujourd'hui sécurisés et suffisamment diversifiés ?
Pouvez-vous estimer le niveau de recapitalisation dont l'entreprise aura besoin pour redémarrer ? En effet, elle doit réaliser des investissements dans le domaine des énergies renouvelables et des centrales nucléaires de quatrième génération.