Monsieur le directeur général, merci d'avoir présenté avec clarté la situation difficile que connaît actuellement Areva, confronté à une activité nucléaire très ralentie, au coût de la construction des EPR et à la concurrence de plus en plus forte de l'Inde, de la Chine et de la Corée du Sud.
Les salariés de vos sites, comme ceux du Tricastin et de Marcoule, craignent les conséquences sociales du plan d'économie d'un milliard d'euros, que vous annoncez à l'horizon 2017. Pouvez-vous nous éclairer sur les mesures envisagées ?
Quelle forme pourrait prendre un rapprochement entre EDF et Areva ?
Une recapitalisation par l'État vous paraît-elle aujourd'hui nécessaire ?
Les actuels propriétaires de la société Urenco semblent chercher un acquéreur ; compte tenu des activités de cette entreprise qui détient un savoir-faire stratégique dans l'enrichissement de l'uranium, Areva pourrait être intéressé. Le cas échéant, comment trouver la capacité financière pour réaliser cet investissement d'avenir ?