Je n’aurai sans doute pas besoin de deux minutes pour déplorer, une nouvelle fois, qu’à chaque fois que nous abordons des sujets électoraux dans cet hémicycle, certains, répétant les éléments de langage qu’on leur a imposés, se croient obligés de parler de manipulation et de tripatouillage.
Ceux qui ont défendu la loi du 17 mai 2013, relative notamment au mode de scrutin départemental – j’en étais, en tant que rapporteur de ce texte –, n’avaient pas d’autre objectif que de faire gagner une cause, et non un parti : la cause de la représentation des femmes dans les assemblées départementales. J’ai la satisfaction de voir que depuis hier, quelles que soient la sensibilité de celles qui ont été élues, les assemblées départementales de notre pays comptent autant de femmes que d’homme.