L'intitulé de la table ronde ne fait qu'acter notre aveu d'impuissance. Il faut s'adapter à ce que l'on a renoncé à empêcher. Je regrette d'ailleurs les petites manoeuvres politiciennes de l'UMP qui, étant le parti du productivisme, n'a pas de leçons à donner. (Exclamations sur les bancs UMP)
Je préfère l'intervention de Mme Maina Sage, membre du groupe UDI : sur un tel sujet, il est nécessaire d'unir nos efforts plutôt que de chercher nos différences.
Le constat des experts est unanime, la situation est grave. Bien sûr, les principaux émetteurs ne sont pas épargnés et les alertes de plus en plus fréquentes à la pollution de l'air, encore avant-hier à Paris, témoignent de cette évidence.
Pour ce qui concerne les outremer, c'est la double peine : ils subissent des aléas décuplés, sans avoir, la plupart du temps, bénéficié des avantages économiques afférents.
Vous nous parlez d'un changement de modèle culturel et économique, mais toujours sur le mode de l'incantation. Est-il encore temps d'inverser le processus ? Peut-on au moins espérer, dans un souci de justice, que des moyens inversement proportionnels soient accordés aux outremer dans cet agenda dit « positif » de la COP21, pour amortir les catastrophes que vous annoncez ?