Le climat est, à plus d'un titre, l'un des grands déterminants en outremer. Les outremer sont aussi des laboratoires majeurs de mise en oeuvre de solutions d'adaptation, notamment pour la survie de leur population. Pour avoir vécu en Polynésie et dans l'océan Indien, je comprends très bien et je partage l'intervention de Mme Maina Sage.
Quelle place, selon vous, devrait être consacrée aux expérimentations et aux réussites, qui pourraient être valorisées lors de la COP21, afin de les partager avec d'autres territoires, sachant que nous allons accueillir le monde entier ?
Ma seconde question touche à la santé environnementale. Vous avez évoqué les épidémies dues à des espèces invasives et redoutables, telles que le chikungunya, pour l'homme, mais aussi pour l'agriculture, et donc, les productions vivrières. On se sent également perdu devant la multiplicité des actions. Ne devrait-on pas chercher à hiérarchiser les urgences, afin de flécher au mieux les moyens du Fonds vert pour le climat et les autres outils financiers ? Que proposez-vous dans ce sens ?