En tant qu'orateur du groupe UMP sur la loi biodiversité, je me dois de rappeler qu'on ne confond pas une loi sur la préservation de la biodiversité et une loi pour la chasse aux voix, chez les écologistes, pour un scrutin local ! (Exclamations diverses)
Dans les années soixante-dix, un météorologue disait que le simple battement d'aile d'un papillon déclenchait une tornade de l'autre côté du monde. Cette phrase est aujourd'hui devenue une réalité. Le dérèglement climatique est partout, et s'il est très présent dans les îles, c'est qu'il y a eu un accroissement important des émissions de gaz à effet de serre. La capacité maximale sera de 2 900 gigatonnes pour rester en dessous des deux degrés de stockage. Nous en sommes à 2 040 ou 2 100 tonnes. Il nous reste donc peu de temps pour réagir. La non-réaction des pays développés ou des pays en voie de développement engendre des problèmes dans des pays lointains.
Il ne suffit pas de s'inquiéter, il faut aussi réagir. L'une des réactions les plus évidentes et les plus efficaces consiste à éviter de rejeter du CO2 dans l'atmosphère. Pour cela, il convient de trouver des moyens en matière de développement économique et des solutions respectueuses en matière d'environnement. La filière nucléaire française fait partie de ces moyens. Il est important, aujourd'hui, de reprendre les choses en main pour qu'elle devienne leader au niveau mondial.