Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 4 décembre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Florange

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Ce n'est pas une bonne chose pour les grands groupes industriels français et européens, qu'une telle possibilité subsiste dans notre législation. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé que le Parlement soit rapidement saisi de propositions propres à faire en sorte que ce genre de situation ne se reproduise plus, et que les OPA hostiles n'imposent plus leur droit aux grands groupes industriels français et européens. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

À peine deux ans plus tard, monsieur Jacob, venait l'affaire de l'aciérie de Gandrange. Cela aussi vous dit-il quelque chose ? Des investissements devaient y être réalisés, Gandrange devait être sauvée. Aujourd'hui, Gandrange est une friche industrielle : il n'y a plus rien ! Les engagements pris n'étaient pas solides. Pourquoi cela ? Parce qu'ils étaient conditionnés à la situation du marché de l'acier.

Eh bien, les engagements que mon Gouvernement a obtenu de M. Mittal aujourd'hui n'ont rien à de tel. Ce sont des engagements sans conditions dont le premier objectif est de préserver les emplois et l'avenir du site industriel. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes SRC et écologiste.)

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