Intervention de Bruno Sido

Réunion du 28 janvier 2015 à 16h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Bruno Sido, sénateur, premier vice-président de l'OPECST, rapporteur :

– Après une attaque numérique, si une prévention avait été mise en place et utilisée lors de l'attaque, il faudrait :

- mettre en oeuvre les enseignements des exercices de restauration des archives ;

- changer les mots de passe.

Si certaines de ces précautions sont négligées, , malheureusement pour les entreprises concernées, il ne resterait plus à celles-ci qu'à adopter d'urgence toutes les préconisations de vos rapporteurs.

Dans leurs préconisations, vos rapporteurs ont souhaité distinguer deux grandes catégories. D'abord une vingtaine de recommandations générales, classées en cinq sous-ensembles, puis, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, une centaine de recommandations placées sous un intitulé « Vade-mecum pour la sécurité numérique des entreprises » où sont détaillées environ la moitié des prescriptions que la centaine d'auditions a inspirée à vos rapporteurs.

Il est donc possible d'avoir deux niveaux de lecture des recommandations du rapport, l'une, traditionnelle, avec les vingt premières recommandations et l'autre, plus technique, et qui se veut opérationnelle, avec le vade-mecum destiné aux entreprises.

Faut-il rappeler que toutes les recommandations pouvant émaner de l'OPECST ne se traduisent pas obligatoirement ou uniquement dans un texte législatif mais peuvent prendre des formes plus directes à destination soit du Gouvernement, soit encore des entreprises, soit, enfin, des individus eux-mêmes puisque, vous le verrez à la lecture de ce rapport, chacun d'entre nous peut en tirer des leçons pour son comportement quotidien personnel.

Pour terminer, vos rapporteurs ont constaté qu'il existait peut-être, à ce stade de leurs travaux, comme cela est souvent le cas, une insuffisante adéquation entre l'objet du rapport et son intitulé initial. D'où la proposition de modifier cet intitulé pour mieux marquer que, au-delà des risques du numérique, il s'agit de favoriser les conditions de la confiance à mettre en lui et de mieux indiquer que ce rapport est très largement tourné vers les entreprises.

Le nouvel intitulé pourrait être, par exemple, « La sécurité numérique des entreprises » ou « Les conditions de la confiance pour une sécurité numérique des entreprises » ou bien d'autres encore que nous évoquerons ensemble lors de la discussion.

Nous vous remercions de votre attention et vous proposons de répondre maintenant à vos questions.

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