Madame la députée, l'EPR est le dernier réacteur nucléaire de la troisième génération ; deux têtes de série industrielles sont en construction, l'une à Flamanville et l'autre en Finlande.
Le chantier lancé en 2007 a connu un certain nombre d'évolutions, notamment économiques, puisque le coût, fixé initialement à 3,3 milliards, a été doublé en 2011 et qu'EDF annonce aujourd'hui un surcoût de 2 milliards, ce qui témoigne d'une volonté de transparence et de ne rien cacher de la réalité financière de ce projet.
Aujourd'hui, 93 % des travaux de génie civil sont réalisés et le chantier entre dans une nouvelle phase. Les travaux s'achèveront en 2016 puisque la phase dans laquelle nous nous engageons n'a pas été reportée.
Plus généralement, sur la question énergétique, les engagements pris pendant la campagne électorale sont réaffirmés. Le Président de la République s'était engagé à fermer la centrale de Fessenheim et à achever celle de Flamanville au cours du quinquennat : ce sera le cas. Le cap est fixé pour le Président de la République, le Gouvernement et l'ensemble de sa majorité, faire passer la part du nucléaire dans la part énergétique de 75 à 50 %. Ce sera l'objet du débat sur la transition énergétique lancé par Delphine Batho le 29 novembre dernier. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)