Le droit à l’oubli est une avancée afin que des personnes ayant eu des pathologies cancéreuses puissent accéder à l’emprunt sans majoration de tarifs et d’exclusion de garanties. Cela est-il suffisant ? Il faut ouvrir cette disposition plus largement.
Et quant au don d’organe, le consentement présumé en cas de non-inscription au registre national du refus prévu à cet effet m’interpelle beaucoup. À mon sens, vouloir sécuriser les greffes en instaurant le don d’organes par défaut sans avoir à consulter la famille du défunt n’est pas acceptable.
Quant à la mise en place d’une expérimentation de salles de consommation à moindre risque ou salles de shoot, ce n’est pas une avancée, mais une rupture grave des politiques de lutte contre les toxicomanies en abandonnant les toxicomanes à leurs addictions. Alors que les pays qui ont expérimenté ces salles y renoncent en raison d’un grand nombre de difficultés, ce n’est pas une mesure responsable.
Madame la ministre, vouloir supprimer le délai de réflexion de sept jours pour les femmes qui souhaitent une interruption volontaire de grossesse conduit à la banalisation d’un acte médical pourtant important.