Je ne dirai que quelques mots parce qu’il est grand temps désormais d’entrer dans le coeur du débat et de passer en revue les articles. Souhaitons que cela nous permette d’éviter les postures et les envolées qui se veulent lyriques, même si elles ont le mérite de nous rappeler ce que sont les exigences et les valeurs défendues de ce côté de l’hémicycle et les engagements que ce gouvernement a choisi de porter devant nos concitoyens.
Je veux saluer l’ensemble des orateurs qui sont intervenus et remercier tout particulièrement la présidente de la commission et les rapporteurs pour les préoccupations et les questions qu’ils ont exprimées, avec d’autres orateurs – par exemple à propos du don du sang. Nous aurons l’occasion de débattre de tous ces points lors de l’examen des articles.
Cet examen nous donnera aussi la possibilité, contrairement à ce que prétend l’opposition, de discuter de la médecine libérale, ce projet de loi contenant évidemment des dispositions qui concernent la médecine libérale, ainsi que de la médecine générale et de la place des généralistes au sein de l’ensemble des professions de santé.
Nous aurons l’occasion de débattre de la relation entre les soins primaires, les médecins de premier recours et les autres acteurs libéraux du système de santé.
Nous aurons l’occasion, contrairement à ce que j’ai entendu, de parler de l’ensemble des établissements, et pas simplement des hôpitaux publics puisque les cliniques privées sont des acteurs de notre système de santé, et qu’à ce titre elles sont évidemment concernées par ce projet de loi.
Nous examinerons bien d’autres mesures, telles les dispositions visant à lutter contre les déserts médicaux ou à améliorer l’accès aux soins dentaires ou à l’optique. Ceci dit, je concède volontiers à l’opposition, à vous en particulier, madame Boyer, que vous ne trouverez effectivement rien sur l’hôpital de Marseille !