L’exposé des motifs du projet de loi souligne la nécessité de conférer une priorité à la prévention et à l’action sur les déterminants de santé. Le texte précise qu’il convient de promouvoir l’équité dès le départ en la matière, et à ce titre de mettre l’accent sur les actions auprès des jeunes.
Or, cette notion de jeunesse mérite d’être précisée car elle couvre des périodes où la prévention des maladies chroniques plus tardives non transmissibles sera plus efficace, et pourra donc avoir une incidence significative sur les coûts de santé. C’est notamment le cas de la période importante qui s’étend de la conception de l’enfant jusqu’à ses deux ans – ou période des mille premiers jours – et qui doit faire l’objet de mesures de prévention spécifiques, dites « précoces ».
L’amendement précise que, au même titre que les autres stratégies de prévention aux différents âges de la vie – jeunesse, adolescence, âge adulte, vieillesse –, la prévention précoce au cours des premières périodes du développement, qui concerne donc également les futurs parents, les femmes enceintes et l’enfant en bas âge, doit aussi trouver toute sa place dans le projet de loi. Cela vise à préparer l’avenir des générations futures.