Un certain nombre de données scientifiques, le plan national santé environnement, ainsi que l’avis rendu par le défenseur des droits au sujet de ce texte nous appellent à prendre en considération cet âge de la vie, la période des mille premiers jours, qui s’étend jusqu’aux deux ans de l’enfant.
Tous les documents scientifiques relatifs à la santé indiquent que les périodes de développement in utero, postnatal ainsi que la puberté constituent des fenêtres particulières de sensibilité aux effets des substances toxiques. Par conséquent, tout concorde pour que la période des mille premiers jours de la vie soit reconnue comme une période spécifique de sensibilité influençant le risque de développer une maladie chronique à l’âge adulte.
La portée de cet amendement dépasse d’ailleurs la période des mille premiers jours, puisqu’il concerne également les futurs parents, les femmes enceintes et l’enfant en bas âge. Le fait d’insérer le mot « précoce » dans le texte constituerait donc une avancée.