Cet amendement vise à renforcer la connaissance des médecines complémentaires. Celles-ci jouent un rôle significatif dans le dispositif de santé et une très grande majorité de Français y recourt. Il s’agit donc de mieux les prendre en compte et de mieux les intégrer au système de soins. Leurs indications sont multiples, parfois spécifiques et non couvertes par les médecines orthodoxes. Elles sont parfois complémentaires de la médecine conventionnelle, mais elles peuvent aussi servir en cas d’échec, d’effets secondaires ou d’intolérance des médicaments classiques. Elle présentent un intérêt en matière de prévention, de maîtrise des dépenses de santé – en particulier parce qu’elles provoquent beaucoup moins d’effets iatrogènes, exigent beaucoup moins d’examens et sont de ce fait moins coûteuses – et de responsabilisation des patients.
Il s’agit donc de demander au Gouvernement de s’engager dans l’observation précise de ces médecines afin de mieux connaître les pratiques, les usages, les indications, les résultats, mais aussi les formations des praticiens – de manière à les codifier, les référencer et les certifier – et les dynamiques propres à chacune des filières concernées.