Pouvez-vous nous indiquer comment s'effectue la coordination entre les services civils de renseignement et le vôtre, de nature militaire ? On sait que, par le passé, les relations entre les services de renseignement ont été marquées par une certaine rivalité. La nouvelle organisation va-t-elle vous permettre de travailler la main dans la main, dans l'intérêt de la sécurité et de la République – ce qui doit être une priorité ?
Par ailleurs, on sait que le terrorisme islamiste et extrémiste est à surveiller avec la plus grande attention. Comment vous y prenez-vous pour identifier et suivre les chefs terroristes dans les théâtres d'opérations maliens et irakiens, constitués de régions désertiques et montagneuses extrêmement difficiles d'accès ?