Intervention de Valérie Boyer

Séance en hémicycle du 1er avril 2015 à 21h30
Modernisation du système de santé — Après l'article 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Il est très compliqué, pour les adultes comme pour les enfants, d’être ainsi confronté à des oxymores, à des signaux complètement contradictoires : d’un côté, une publicité pour un produit trop gras, trop sucré ou trop salé et, de l’autre, un message sanitaire.

Il serait temps, alors que cela fait des années que nous parlons de ce sujet, de prendre des mesures à la fois fortes et courageuses. Puisque nous examinons un texte de santé publique, arrêtons de faire comme si certains messages n’étaient pas dangereux pour la santé des enfants comme des adultes ! Je ne comprends pas que l’on se contente d’adopter des mesures totalement superficielles alors qu’avec cette loi de santé publique, nous avons l’occasion, – que nous attendons depuis des années ! –, de traiter de ces sujets, de délivrer des messages forts, de participer de manière active à l’éducation pour la santé. Nous en avons la possibilité, mais nous ne le faisons pas !

L’examen d’un texte de santé publique ne se représentera pas une nouvelle fois pendant ce mandat : faudra-t-il encore attendre la législature suivante pour pouvoir discuter de ces questions, alors que chacun s’accorde à dire que c’est nécessaire ? La Société française de pédiatrie et l’UFC-Que Choisir le disent ; nous sommes soutenus par de nombreuses associations qui pensent que ces mesures sont absolument indispensables.

Lorsque nous avions examiné des amendements similaires lors du précédent mandat, plusieurs d’entre vous, sur les bancs de la droite comme de la gauche, y étaient favorables. Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui, alors que cela fait des années que nous traitons de ces sujets, nous n’avancerions pas sur ce thème.

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