J'inclinais naturellement en faveur de l'amendement du rapporteur, mais les mots de M. Larrivé sur la matière et le ministre m'ont également convaincu de notre capacité collective à adopter une position de compromis. Reste que la question de principe est posée : c'est au législateur d'épuiser sa compétence en la matière. À cet égard, même si j'entends les propos du ministre, le rapporteur devrait être soutenu.
Qui plus est, j'adhère totalement à sa proposition d'établir la computation du délai à partir de la première exploitation des données. Mais disposons-nous, en cette matière et en toutes circonstances, d'un élément matériel qui permette d'avérer avec certitude qu'il y a eu ou non exploitation ?