Tout simplement parce que certains terroristes ont développé leur activité au cours des cinq à six années précédant la commission des actes. L'exemple le plus récent est celui des frères Kouachi, qui ont noué leurs premiers contacts plus de cinq ans avant les attentats du mois de janvier. Il est donc très important de pouvoir établir la traçabilité des contacts et des parcours pendant une période suffisamment longue pour pouvoir mettre hors d'état de nuire non seulement ceux qui commettent les actes mais tous ceux qui leur apportent leur complicité.