Nous avons une coopération très étendue avec des partenaires étrangers. La DGSE en compte environ 200, services extérieurs mais aussi services intérieurs ou encore agences techniques, puisque, dans certains pays, comme les États-Unis ou l'Angleterre, ces agences sont séparées des autres services. Nous avons également des partenariats avec des pays que l'on pourrait par ailleurs considérer comme des adversaires. En matière de renseignement, tout le monde est un peu partenaire et adversaire à la fois. Certains sont plus partenaires qu'adversaires, et inversement.
Les partenariats sont particulièrement étendus en matière de terrorisme. Leur efficacité dépend de celle des services : ce n'est pas seulement une question de bonne volonté, cela dépend parfois aussi des capacités existantes. Cette coopération est sans réserve avec nos partenaires européens, dont certains possèdent des capacités remarquables. Elle est très bonne avec nos partenaires américains, comme avec les Five Eyes en général. Nous collaborons aussi avec les services russes, chinois et bien d'autres.