Il existe un coordonnateur national du renseignement – j'ai été le premier à occuper cette fonction relativement nouvelle. Le projet de loi ajoute une pierre supplémentaire à l'édifice qui s'est construit depuis 2007 avec la création de la délégation parlementaire au renseignement, puis l'année dernière la création de la DGSI… Les événements et la technique nous obligent à davantage de coordination. Les moyens techniques mis à la disposition de la DGSE sont mutualisés, partagés avec les autres services, et font l'objet d'une gouvernance commune, sous l'égide du coordonnateur national du renseignement. Cela dit, les services conservent leur histoire et leur culture propres. Ces cultures différentes présentent aussi des atouts. L'essentiel est d'éviter les duplications et d'agir de façon complémentaire. De ce point de vue, les choses se sont bien améliorées dans le domaine de la lutte antiterroriste, il n'y a pas une feuille de papier à cigarette entre la DGSE et la DGSI. C'est notre devoir de travailler de concert.